Comment faire reconnaître le « burnout », le nouveau mal du siècle ? Le burnout, autrement dit la souffrance au travail ou syndrome d’épuisement professionnel est souvent évoqué mais rarement pris en compte en tant que réalité sociale. Le burnout n’est toujours pas reconnu comme maladie professionnelle à part entière mais comme affection psychique. LG / Rachida Bettioui Publié le 13/12/2016 à 11:52, mis à jour le 13/12/2016 à 12:12 Lors de notre reportage, nous avons rencontré Marie qui a connu son « burnout » à plus de 50 ans. Régulièrement, elle se rend chez Lucyle Jussy, sophrologue à Reims, pour une séance de relaxation. Avec Lucyle, Marie cherche les ressources pour se remettre de son burnout. Il y a 5 mois en plein travail, Marie s’est effondrée. Marie ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle est épuisée professionnellement. C’est alors que les médecins lui parlent de burnout. C’est aux Etats-Unis, que l’expression burnout nait dans les années 70 pour décrire l’état de ces salariés dont « les ressources internes » sont épuisées. Pour Marie, âgée de 57 ans, c’est alors que l’isolement commence. Après plusieurs mois d’arrêt, Marie a repris le chemin du travail. Elle se sent fragile. Aujourd’hui elle aimerait que son burnout soit reconnu comme maladie professionnelle. Surtout parce qu’il lui reste 5 années à tenir. Depuis juin 2016, le burnout peut être plus facilement reconnu, même si la démarche reste difficile.